Frankfurt - Buenos Aires (Argentine)

26 décembre 2018

Départ à 18h depuis l'aéroport de Bruxelles national, direction Frankfurt en Allemagne.
Une heure plus tard nous voici à Francfort … et après 3 heures d'attente, nous décollons enfin. Voyage de nuit, cool, nous atterrissons à 7:50 à l'aéroport international de Buenos Aires. Ensuite, le calvaire, deux heures pour passer l’immigration et récupérer nos bagages.

Nous avons choisit Buenos Aires comme point de point de départ exclusivement pour des raisons de coût. Montevideo étant bien trop cher à cette époque de l'année. Il est vrai qu'on s'y est pris tard, comme d'hab. Nous passé
 plusieurs jours à surfer sur internet dans le but de trouver un véhicule au départ de Buenos Aires, en vain! Toutes les options ont été envisagées, comme celle de louer au départ des plus grandes villes à plusieurs centaines de km de la capitale, rien! En Uruguay le problème était tout autre, impossible de trouver un véhicule pour les dates souhaitées. Finalement, par dépit, nous avons loué auprès d'Europcar, au départ de Montevideo, le 4 janvier ... pas génial. De Buenos Aures, on s'est dit qu'on rallierait l'Uruguay en ferry ou en bus.

Sur la chemin de la sortie, nous achetons deux ticket de bus, TiendaLeon, pour se rendre dans le centre. En passant devant les comptoirs de location de voiture, nous sommes  intrigué de voir autant de monde, les locations de voiture tournent à fond, alors que la veille encore, toutes ces compagnies étaient sold-out (via internet)! 

Nous allons aux nouvelles, Alamo, rien, Avis, l'employé est tellement occupée dans ses paperasse qu'elle ne prête pas attention à nous. Finalement Hertz, bingo! 
Ils ont une voiture de disponible, pour l'ensemble de notre séjours, trois bonnes semaines, au mêmes prix qu'à Montevideo pour juste 14 jours. C'est pas gagné, je demande de bloquer la voiture le temps que je puisse annuler ma réservation de Montevideo …. Reste de la question du passage de la frontière uruguayenne. Il semble que se soit possible, mais une autorisation officiel est requise. Je rempli les papiers ad-oc, Hertz fera le reste … normalement ça prend trois jours. Nous arrivons non sans difficultés à annuler notre réservation chez Europcar et concluons avec Hertz, au total ça nous a pris 2 heures … il est 11h30 quand nous quittons enfin l'aéroport en bus. Nous descendons dans le centre ville, dans une officine de la compagnie, des véhiculent nous attendent pour nous conduire dans nos hôtels respectifs.

On n'a pas l'intention de traîner en Argentine, pays que nous avons visité il y a quelques années. Le but est de recharger les batteries avant de prendre la route de l'Uruguay le 28 décembre dans la matinée. D'ici là, nous déambulerons dans la ville au gré de nos envies ... cool. 

On s'installe dans une suite, qui n'a de suite que le nom, en fait une chambre avec trois lits, prix 60€ … c'est propre et le personnel est aimable. L'hôtel est un peu vieillot mais correct. Il est 14h quand on se met enfin en route, direction l’obélisque, notre point de repaire … 
Ensuite, à pied, direction la plaza de Mayo … il fait pas loin de 30 degrés. Il y a pas mal de touristes. On prend un café au Pertutti, sur un coin autour de la place, une institution (220 ARS/5€). Un cappuccino et un double espressivo servi avec classe, avec un verre d'eau, le tout accompagné de deux délicieuses viennoiseries.Nous terminons en roue libre à Puerto Madero, les docks aux briques rouges, nous font penser à ceux de Londres, deux longues voies piétonnes pavées, bordée de terrasses de cafés, bars, restaurants et des tours résidentielles. Nombreux sont les gens qui déambulent à pied. Nombreux sont ceux qui pour 200 pesos (4€) se font photographier le long du canal… ça semble être très populaire. On dine à La Parolaccia sur les docks (1.282 ARS/27€).



27 décembre 2018

On n'a pas mal traîné au petit déjeuner, il est 10h quand nous quittons l'hôtel, direction El Cémenterions de la Recoleta … en taxi, c'est rapide et bon marché. La prise en charge est d'environs 38$ (0,86 €), au total, pourboire compris,  la course nous coûte, 8€.


El Cémenterions de la Recoleta

Ce cimetière bordé d'habitations est, paraît-il, un endroit incontournable à Buenos Aires. On déambule dans les allées … des personnages illustres du pays reposent ici. Des visites guidées gratuites sont offertes (en espagnol). On croise à plusieurs reprises le même guide qui narre les histoires des résidents des lieux pour l'éternité et ce, avec un enthousiasme qui mérite le respect.

On s'arrête un petit temps à la terrasse d'une brasserie non loin de là.  Maradona la star déchue nous accueil, ainsi que deux astronautes … c'est vraiment très kitch! Nous commandons deux soda, un grand Coca d'environ 33cl coûte 45$ARS (1€).

Nous sautons ensuite dans un taxi, direction El Caminito, dans le quartier de la Boca
La course est longue, 9 km. Le trafic est dense, le prix: 320$ARS (7€). A l'arrivée c'est une véritable explosion de couleur, très flashy contrastant tellement avec les ruelles délabrées empruntées pour rejoindre notre destination. Et puis, tellement touristique, trop pour qu'on puisse réellement profiter de l'endroit … mais bon, c'est la rançon du succès d'un quartier qui par le passé était un coupe gorge ou les touristes ne s'aventuraient guère. Nous y passons une bonne partie de l'après midi, les maisons sont très colorées, les murs sont peints, outre quelques fresques pseudo pro, des personnages humoristiques … etc.  Des personnages de carton pâtes se disputent les places aux balcons. En fin d'après midi on taille la bavette avec un artiste, assis au pied d'un petit muret, peignant des petites aquarelles vendues aux touristes de passage pour quelques pesos. Il nous montre son vrai travail et nous raconte, coupures de journaux à l'appui, ses nombreux voyages en Europe. C'était l'époque ou il était régulièrement invité pour exposer ses aquarelles. Nous parlons de la situation économique du pays et de sa façon à lui de protester contre ces politiciens qui ne pensent qu'à se remplir les poches. Il a d'ailleurs à son actif des petites œuvres mêlant aquarelles et collage, utilisant des billets de 10 pesos qui aujourd'hui ne valent plus rien … un petit format inférieur à du A4, qu'il vend 200 $US. 



Il est temps de continuer plus loin, et là, nous éprouvons quelques difficultés à trouver un taxi. Les quelques chauffeurs disponibles sont au repos (ok) et ceux qui viennent juste de déposer leurs clients nous font savoir, d'un geste de la main, qu'ils ont décidé de faire un break avec les pots ... peu importe qu'il n'y ait aucun taxi disponible dans les environs proches ... pas cool.

Finalement, au bout de plusieurs minutes, on arrive à décoller de l'endroit profitant d'un chauffeur venant juste de déposer ses clients. Pas très loquace le gars, on monte, il se met en route sans demander notre destination. On prend donc l'initiative et demandons à être conduit à Parlermo Viejo. Là dessus, il rétorque que tout le quartier est viejo (vieux). Sans avoir un point de chute particulier, on demande dowtown … il répond qu'il y a trois centres !!! Ok, on reste calme … voici pas qu'il demande à son Samsung de lui indiquer l'épicentre de Palermo viejo … il a beaucoup d'humour notre taxi driver et à partir de là, il se transforme en guide touristique. Changement total d'humeur, au final, il en devient sympa au point qu'il ne nous est plus possible d'en placer une ! Il nous dépose exactement à l'endroit souhaité, plaza Serrano, quartier cool, le Soho local … hyper branché. On y passe la soirée, nous dînons sur place, petit resto italien, Pasta Rossa (995 $ARS/ 22 €: une entrée partagée, plat principal et boissons).



Buenos Aires - Mercedes (département de Soriano), Uruguay

28 décembre 2018


Les sacs sont bouclés, Patricia file faire une dernière photo non loin de l'hôtel, celle qui semble t-il lui manque au point de ne pas pouvoir quitter la place sans … après coup, j'apprends qu'il s'agit des tramways.

On prend un taxi direction l'aéroport. A mon étonnement de voir qu'il n'active pas le taxi-mètre, il nous dit que le trajet étant hors zone, nous payons le prix forfaitaire établit officiellement, 850$ARS + les péages ( au total 21€) … bien moins cher que le prix appliqué à l'aéroport. 

En chemin, la conversation va bon train, tout y passe, la situation économique du pays, les difficultés du quotidien auxquels les argentins sont confronté depuis plusieurs années, l'endroit ou il vit, sa famille ... super sympa le gars.  Chemin faisant, il lui semble bizarre que nous allons à l'aéroport pour prendre possession d'une voiture pour se rendre en Uruguay … trop long à expliquer. Tout routard que nous sommes, nous aimons ces trajets, en bus, taxi ... etc, car ce sont des moments de vérité ou l'on en apprend énormément sur la vie locale.

Nous évoquons, pour changer, mais c'est tellement surprenant, le fait qu'il n'y a aucune élimination de Noël dans la ville, ni dans les magasins, ni chez les particuliers. En effet dit-il, depuis quelques années, l'humeur n'est pas à la fête, c'est le reflet de l'ambiance morose qui règne dans le pays. Ceci étant, on a l'impression que pour lui les choses vont bien. Il vit à l'extérieur de la ville dans une petite maison plantée au milieu d'un grand terrain avec des arbres fruitiers et tout le toutim, entretenu par une personne payé pour le faire

La récupération de la voiture à l'aéroport ne se fait pas sans mal. Ce qui n'est pas surprenant pour ceux qui nous connaissent ou suivent nos voyages. Il y a toujours quelque chose qui foire. L'autorisation qui doit nous permettre de traverser la frontière n'est pas arrivée ... on nous demande un peu de patience, une heure! Bon ça va encore, on s'installe à la cafétéria juste en face.
Enfin, le arrive en courant ... oui mais il y a un couac ! ... la plaque d'immatriculation indiquée sur le document n'est pas la bonne. Tout doit être refait ... mais ça peut se faire rapidement, nous dit-on ... 2 à 3 heures :-(
On décide de prendre la voiture pour se rendre au centre commercial le plus proche de l'aéroport, car aller jusqu'à Buenos Aires n'est pas raisonnable.

Vers 14:00 nous pouvons enfin se mettre en route en direction de l'Uruguay. Sans voiture nous aurions pu traverser par Ferry au départ de Buenos Aires vers Colonia del Sacramento, ce que font beaucoup de touristes, c'est une excursion d'un jour. Mais il est également possible d'aller jusqu'à Montevideo et même Punta del Este.

En voiture, nous devons remonter vers le nord, 4 à 5 heures de route, jusqu'à Fray Bentos, poste frontière pour entrer en Uruguay. 
La route jalonnée de nombreux postes de péages est très correct, quelques endroits un peu chaotique, mais on a eu pire. 
Mais les flics nous tiennent à l'oeil et c'est ainsi qu'on ne sait pour quelle raison nous sommes arrêté sur la route. Papier, je dois insister pour connaître le motif de notre interpellation. Vos phares ne sont pas allumés me dit l'agent qui semble être à la bour. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous sommes invité à continuer notre route sans autre explication ... bizarre.

Il est 18h00 quand nous arrivons enfin au poste frontière, 4 heures de route pour arriver jusqu'ici. Le passage se fait sans soucis et on ne nous demande même pas de présenter l'autorisation fournie pas Hertz obtenue avec tellement de difficulté.

Fray Bentos
Petite ville portuaire, 25.000 habitants tout au plus, et capitale du département de Rio Negro. Nous traversons la ville et continuons notre route vers Mercedes ou nous passerons la nuit ... du moins si on trouve un logement.

Mercedes, capitale du département de Soriano, un peu plus de 40.000 âmes.
On s'installe au Rambla Hotel au bord du Rio Negro ... plutôt cher pour ce que c'est, mais l'offre dans le coin n'est pas énorme.
La ville est plutôt morte, il est 20h, et trouver un petit resto sympa relève de l'exploit.
Finalement au dine au bord du Rio, poisson à la plancha. Nous discutons un long moment avec le proprio attitré à la parilla. Il passe, chaque année, de longue vacances en Europe avec une bande de copains ... les épouses ne sont pas les bienvenues. Ça en dit long sur leur pouvoir d'achat.

Mercedes - Colonia del Sacramento


29 décembre 2018


Après un petit déjeuner très copieux, nous partons à la découverte de l'endroit, plutôt calme à cette heure, 9h30.
Le soleil est de la partie, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Nous faisons une petite ballade au long du Rio Negro ou nombreux sont les pêcheurs le long de la berge, seul, en couple ou en famille ... l'ambiance est très sereine et la nature superbe.

Nous allons vers le centre ville, très peu de monde comme d'habitude ... ensuite nous reprenons la route direction Colonia del Sacramento tout au sud. Nous ne prenons pas la route directe, préférant aller vers l'est direction la côte via Carmelo et de là, la longer dans la mesure du possible jusqu'à notre destination du jour à 180 km de Mercedes.

Préparer un itinéraire est une chose, mais sur place nous sommes confronté aux éléments et leurs conséquences. C'est ce qui nous arrive a Carmelo, impossible de continuer notre routes, des barrages nous empêchent de passer. Quelque soit la route prise, nous butons sur ce barrage. Il nous faudra pas mal de temps avant de comprendre que le pont que nous devons emprunter pour traverser l'Arroyo de Las Vacas et continuer sur la Treinta y Tres Orientales n'existe plus! 

J'accoste une famille assise sur le trottoir devant leur maison, c'est là que je crois comprendre qu'il y a une barge un peu plus loin permettant de traverser. On se dit que j'ai du mal comprendre, mais par prudence, nous allons dans la direction indiquée.
Arrivé sur place, plusieurs voitures sont dans l'attente ... de la barge. On s'informe, celle-ci ne peut transporter que 3 véhicules, auxquels viennent s'ajouter les  motos. Ensuite, on essaie de savoir comment s'organiser, ou se trouve le début, la fin de cette file, ou dois-je me placer ... etc. Vu le nombre de voiture et le temps pour la barge de faire l'aller/retour en chargeant/déchargeant des véhicules sur chacune des berges, on estime en avoir au moins pour deux heures.

On essaie également d'en savoir un peu plus et c'est là qu'on nous explique que le pont a été détruit suite aux dernières intempéries du mois passé durant lesquelles, trois bateaux sont venus s'y échouer ... le problème c'est que c'est le seul endroit de passage à plusieurs km à la ronde.

Après plus de deux heures, nous traversons enfin et c'est vers 15h00 que nous arrivons à Colonia del Sacramento. Vu l'heure, on va directement à l'Hôtel que nous avons réservé dans la matinée, Posada del Bosque niché dans les collines environnantes, au milieu d'une végétation luxuriante, un peu cher mais super génial.


Colonia del Sacramento, la plus vieille ville d'Uruguay

Cette ville coloniale située en face de Buenos Aires, au bord du Rio de la Plat est la capitale du département de Colonia, elle abrite +/- 25.000 habitants. 

Elle est classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco en raison de la qualité de son architecture mêlant les styles espagnols et portugais. Ces deux pays qui durant plusieurs années se sont disputé la ville du fait de sa position stratégique, elle tombera entres les mains des espagnols en 1777.

Nous filons direct vers le quartier historique de Colonia del Sacramento, et tombons immédiatement sous le charme. D'après ce que l'on a pu lire, c'est probablement la seule vrai ville coloniale que nous verrons en Uruguay. Elle fait partie des trois villes les plus visitées d'Uruguay, au coté de Montevideo et Punta del Este, d'ailleurs, nombreux sont les touristes d'un jour venant la visiter, en ferry, au départ de Buenos Aires ou de Montevideo.


La Puerta de la Ciudadela ou Porte de la Citadelle
La Plaza Mayor
Le Bastion del Carmen
Le Muelle de Colonia (le Quai de Colonia)
Le Paseo de San Gabriel, sans oublier ses plages.

Nous dinons dans la ville historique.

Colonia del Sacramento - Montevideo

30 décembre 2018

Dehors il pleut et il fait plutôt frais, le déjeuner dans le jardin, c'est râpé ... dommage !
Nous ne perdons pas au change, l'endroit ou l'on prend le petit déjeuner est super, très cosy. Au menu, un grand choix de pain, viennoiserie, dulce de lecce, confitures, fruits ... à nous les calories.

Il est près de 10h quand nous prenons la route, notre destination finale, Montevideo, la capitale ... un peu moins de 200 km.

Après un petite heure de route, nous sortons pour nous diriger vers Nueva Helvecia, toujours dans la province de Colonia.  

Au-dessus de la route, ce portique en bois, tel un chalet suisse, annonce l'entrée dans la ville. 
Nueva Helvecia, est une colonie Suisse fondée en 1862, comme l'indique ce monument de granite imposant trônant au centre de la place principale.
A l'époque la Suisse traversait une grave crise économique, ce qui poussa les plus téméraires à chercher de meilleurs opportunités, entre autre ici, en Uruguay  dans le sud-est de l'Amérique du sud. Les helvétiques, suivis ensuite d'Alsaciens (France) et tyroliens (Autriche), ont prospéré dans l'agriculture, l'élevage, développé une économie laitière, et lancé la production de fromage. Aujourd'hui, Nueva Helvecia est très connue pour ses fromages et autres produits dérivés du lait, yaourt, confiture de lait ...

Avant de continuer sur Montevideo, nous partons à la recherche del Molino Quemado ... que nous n'arriverons pas à localiser, alors que notre gps (Google Maps n'arrête pas de nous dire que nous y sommes. Nous, mis à part les moutons et des pâturages à perte de vue, nous avons rien vu! Ce moulin joua un rôle important à l'époque ou cette région était une grande pourvoyeuse de blé à Montevideo. 

Plus tard, à moins de 100km de Montevideo, nous quittons la route national 1, et traçons plein sud vers Kiyu, dans le département de San José.
C'est paraît-il une des plus belles stations balnéaires de la côte ouest du Río de la Plata.
Le temps n'est pas génial, il pleuvine et un vent violent confère à cet endroit, qui devrait être plutôt calme, une atmosphère particulière. Vue impressionnante du fait des  grands ravins, qui font partie des ravins de San Gregorio, formations géologiques pouvant atteindre 50 mètres de haut dans certaines zones.

On s'arrête au supermercado de la petite ville qui compte moins de 500 habitants. L'endroit est particulièrement apprécié, plusieurs camping dans les environs immédiat, les caddies dont plein, nombreux sont ceux qui achètent de l'alcool et des pétards et petits feux d'artifices ... ce soir c'est la fêtes.

Nous arrivons à Montevideo vers 15 h, ça nous donne l'occasion de faire le check-ni sans attendre. Un parking privatisé par l'hôtel est disponible au prix de 9$ US par jour.

Si tôt installé, si tôt reparti pour un tour de reconnaissance des lieux. On passerait bien une petite heure sur l'une des plages aux alentours. Montevideo dispose d'une ramblas de 25 km de long, débutant à l'extrémité de la vielle ville. 
On les parcours en voiture, les plages se succèdent, chacun peu y trouver son compte … le point commun de celles-ci, l’eau brunâtre ... c'est encore et toujours le Rio de la Plata … il faut aller bien plus au nord pour voir la mer.

Nous revenons sur Montevideo, dînons dans un resto appartenant à une chaîne uruguayenne, et puis passons un long moment sur cette place ou des personnes d'un certain âge se retrouvent pour danser le tango devant une foule médusée.

Montevideo, préparatifs pour le réveillon ...

31 décembre 2018


Nous sommes au Crystal Palace sur l'Avenida 18 del Julio, un quatre étoiles ... oui on a fait fort, mais c'est pas si cher, 65€ par nuit pour une chambre double avec petit déjeuner, sur l'avenue la plus importante de la capitale, qui plus est, jour de réveillon.

Ceci dit, nous ne sommes pas vraiment satisfait de notre chambre, juché au quatrième étage, elle donne sur une cour intérieur, vue directe sur les systèmes d'airco ... pas très agréable. Après le petit déjeuner, nous demandons à pouvoir en changer … à première vue ça s'avère compliqué, mais avec de la patience, nous arrivons à nos fins … nous recevons une chambre lumineuse avec vue côté avenue, juste parfait.

Histoire de se préparer pour cette soirée de réveillon, nous interrogeons le personnel à l'accueil. Quel est l'endroit idéal pour fêter comme il se doit la nouvelle année? Surpris de constater que les infos sont peu réjouissantes, il semblerait qu'il n'y a absolument rien de prévu ... nous pensions avoir choisit l'endroit idéal, mais c'est loin d'être le cas. Pour des raisons diverses, mais financière également, les gens passent la soirée en famille. Dans la ville, trois restaurants tout au plus seraient ouverts … réservation obligatoire! Tous sont unanimes, il y a rien, NADA ! On a peine à y croire ….


Aujourd'hui, visite de la ville. 
A quelques pas de l'hôtel, El Bar Facal, "El bar mas antiguo del centro", sur l'Avenida 18 de Julio et Paseo Yí, fondé en 1882, le plus ancien de la vieille ville.
En fait, ce n'est pas vraiment le bar qui attire notre attention, c'est plutôt cette statue sur le coin, auprès de laquelle des touristes prennent la pose. 
Cette statue, c'est Carlos Gardel, artiste emblématique du Tango, qui d'après la plaque, naquit en Uruguay en 1887 dans une ville plus au nord, à Tacuarembo. En fait, c'est aucunement un hommage à ce grand artiste dont plusieurs pays se disputent la paternité, c'est juste un piège à touriste favorable au Bar Facal ... pour les appâter.

... et ensuite ce sont ces cadenas, los Candados de amor, qu'on trouve dans de nombreuses villes de part le monde, laissés là par des couples amoureux.


Nous revenons sur nos pas, direction la vieille ville (Ciudad Vieja) et la place de l'indépendance.


Palacio Salvo, Casa de Gobierno, Palacio Rinaldi, le Palacio Estévez ... autant de bâtiments très cossu bordant la plaza Independencia. Au centre trône majestueusement le grand héros de la guerre d'indépendance, le général José Gervasio Artigas sur son cheval. Une statue haute de 17 mètres sous laquelle se trouve le mausoleo de Artigas. Sa dépouille est veillée H24 par un garde. 

Nous passons sous la Puerta de la Ciudadela, et rentrons la Ciudad Vieja (la vieille ville).
Il est 13h30, on ne peut pas dire que les rues sont noirs de monde ... certains bars sont déjà très animés, le compte à rebours est enclenché.

Patricia a eu vent sur Facebook d'un événement au Mercado del Puerto, rendez-vous à 14h00 ... un détail surprenant accompagne l'invitation: habillez-vous de vêtements auxquels vous ne tenez pas!  ... c'est là que nous nous rendons par la via Sarandi, belle rue piétonnière.

Plaza de la Constitución, également Plaza Matriz (fontaine).

A mesure que l'on avance, les flaques d'eau sur la rue sont de plus en plus nombreuse, c'est d'autant plus étonnant qu'il n'a pas plut récemment. Devant nous des gens longent les murs en scrutant le ciel ... mais qu'est-ce donc?
Il n'en faut pas plus pour comprendre une autre tradition locale qui veut que le 31décembre, les passants se font asperger d'eau ... depuis les étages, au sol tout est bon.
Tout le monde soue le jeu, mais tout le monde est sur ses gardes ... c'est le jeu du chat et de la souris.

Plaza Zabala, inaugurée le 31 décembre 1890, elle porte le nom du fondateur de Montevideo (1724), Bruno Mauricio de Zabala.

La foule est de plus en plus dense à mesure qu'on s'approche du Mercado del Puerto. Certain sont loin, la bière, le cidre coulent à flot. C'est d'ailleurs bien moins agréable d'être aspergé de cidre que d'eau, ça colle ... Patricia peut en témoigner.